• Protection de mon roman

    Une fois que j'ai terminé l'écriture et que j'estime que mon roman est prêt, la première étape est de le protéger. Cela permet de prouver juridiquement que je suis bien l'auteure du texte. Cela permet de protéger me protéger contre un éventuel plagiat, voire vol de l'histoire. Ce sont des choses qui arrivent malheureusement et il faut le prévoir.

    Pour cela, j'utilise les services de la Société des Gens De Lettres (S.G.D.L.), un organisme officiel qui propose aux auteurs de nombreux services, dont celui de protection.

    https://www.sgdl.org/

    Les démarches sont simples et il suffit de quelques jours pour que l'oeuvre soit protégée et que j'obtienne un certificat de dépôt qui me servira de preuve de la "maternité" de mon roman.

    Recherche d'un éditeur

    La dernière étape est la recherche d'un éditeur. C'est cette étape qui permettra de faire de mon manuscrit un véritable roman que vous pourrez lire. Pour faire cette recherche, je procède de la même manière que lorsque je cherchais un emploi :

    Le suivi de mes recherches :

    Je crée un tableau de suivi pour me permettre de savoir à qui j'ai envoyé mes demandes, qui m'a répondu ou dans quel délai je peux attendre une réponse et qui je dois relancer.

    Lister les éditeurs par catalogue :

    Je fais une première liste d'éditeurs en fonction du type de roman que je cherche à faire publier. Cela peut sembler être un détail, mais plus vous ciblez les éditeurs que vous contactez, plus vous avez de chances de recevoir une réponse positive. Si vous envoyez un roman de science-fiction à un éditeur qui ne fait que de la romance, il y a peu de chances qu'il crée une nouvelle branche juste pour vous. 

    Sélectionner les éditeur en fonction du type d'édition : édition à compte d'éditeur, édition participative ou édition à compte d'auteur ?

    Personnellement, je ne sélectionne que ceux qui proposent une édition à compte d'éditeur.

    Pourquoi ? Parce qu'avec ce type de contrat, je n'ai aucun frais à avancer à aucune étape de la publication. Si je ne veux pas investir d'argent dans la publication de mes romans, c'est pour deux raisons.

    La première : je n'en ai tout simplement pas les moyens. Les éditeurs participatifs ou à compte d'auteur vous éditent en vous demandant de participer à hauteur de plusieurs milliers d'euros, ce qui est, à mes yeux, complètement fou. C'est comme si vous cherchiez un travail et que pour être embauché, votre employeur vous demandait de lui donner de l'argent...

    L'autre raison pour laquelle je privilégie le compte d'éditeur, c'est parce que des auteurs professionnels, qui vivent de l'écriture, me l'ont également fortement conseillé. Le travail le plus important dans l'écriture d'un roman, c'est l'écriture de l'histoire. Vous avez fait le gros du travail, c'est ensuite aux éditeurs de prendre les risques et de faire le nécessaire pour que la vente de l'ouvrage réussisse. L'écriture et l'édition sont deux métiers différents.

    L'envoi de mon roman : 

    Une fois cette liste faite, je me prépare à envoyer mon roman. Là encore, il y a plusieurs étapes :

    -Mettre en page le roman en fonction des attentes de l'éditeur. Certains éditeurs indiquent sur leur site comment vous devez mettre en page votre roman pour qu'il soit lisible pour eux. Pour beaucoup d'autres, il faut faire un peu de recherche pour savoir la meilleure manière de le mettre en page pour mettre toutes les chances de votre côté.

    -Comment envoyer le roman ? Certains éditeurs acceptent les versions papier ou e-mail, d'autres n'acceptent qu'une seule de ces versions. Il faut donc bien vérifier le type de modèle à envoyer. Certains vous demanderont un chapitre ou l'intégralité de l'histoire.

    -Ecrire une lettre d'accompagnement qui explique rapidement qui je suis et surtout qui parle de mon roman. J'y explique l'histoire que j'ai écrite et j'essaye de trouver les mots qui donneront envie aux éditeurs de le lire. Bien évidemment, j'essaye de personnaliser au maximum mes courriers afin d'attirer l'attention sur ma demande pour que celle-ci ne se perde pas dans la masse des romans envoyés.

    Et maintenant, il ne reste plus qu'à patienter...

    La dernière étape est la plus dure, je ne vous le cache pas. Il faut attendre, parfois plusieurs mois, pour que les éditeurs répondent avec un courrier plus ou moins développé. Mais il y a deux mots que vous devez garder en mémoire. Ces deux mots vous permettront de garder le cap et de ne pas abandonner en vous disant que vous n'avez aucune chance :

    PATIENCE et PERSÉVÉRANCE

    Nous sommes des milliers et des milliers de personnes à écrire en France pour un assez petit nombre d'éditeurs en comparaison. Soyez donc patients et persévérez dans votre recherche. Cela ne pourra que porter ses fruits !


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