• Samedi 25 juin 2011, jour de ma troisième rencontre avec Maxime Chattam.

    La séance de dédicaces s'est déroulée au magasin Fnac de Cergy, au centre commercial Les 3 Fontaines. La séance devait débuter à 16 heures... Mais tous les lecteurs qui attendaient ont eu la bonne surprise de voir Maxime Chattam arriver avec près de 20 minutes d'avance...

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    ... et commencer immédiatement la séance de dédicaces !

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     Puis, ça a été à mon tour.

    Comme les fois précédentes, j'ai trouvé un auteur ouvert à la discussion et répondant avec patience et plaisir à mes questions tout en dédicaçant les livres que j’avais amenés.

    Maxime Chattam - Troisième rencontre - 2011

     

    Voici pour vous l'interview, filmée cette fois ! Merci à Maxime de s’être à nouveau prêté au jeu.

     

     

    Et voici la retranscription :

    Moi : Qu’est-ce qui a été à la base de votre imagination pour le dytique de Léviatemps ?

    Maxime Chattam : Ah ça c’est une excellente question, ça. J’ai eu envie de me replonger dans un siècle que j’aime beaucoup. Dans une époque un peu… à la fois romantique, mystérieuse. Une époque où on voit se concentrer les essences des trois genres de romans que j’aime beaucoup : le fantastique, le gothique et le policier. Et j’avais envie de me faire plaisir avec… voilà, avec ce genre d’histoire. C’est venu comme ça, tout simplement.

    Et quand vous avez commencé à l’écrire, est-ce que vous aviez déjà l’intention de faire cette fin qui ressemble beaucoup à L’Ame du Mal ?

    Ah oui ! Oui, oui, c’était prévu comme ça dès le début. C’est pour ça que le prénom… le vrai prénom de Faustine est celui que vous savez, c’est pour ça que le personnage de Guy par moments ressemble à Brolin et je voulais vraiment essayer de fermer la boucle sur la question du Mal, la définition du Mal. Qu’est-ce que c’est que le Mal ? La question que j’avais posé dans le premier… dans L’Ame du Mal, et j’ai essayé de terminer ce diptyque là avec une réponse en une phrase et pour ça, il fallait que les personnages soient… aient une résonnance avec ce que j’avais fait au départ. De la même manière que le médecin légiste dans celui-ci s’appelle Folsom, qui était déjà le nom du légiste dans Maléfices, dans L’Ame du Mal. Donc voilà, j’ai voulu jouer avec mes propres histoires précédentes et puis boucler la boucle. Tout simplement.

    Dans Le Requiem des Abysses, il y a une famille qui se fait… qui est victime du Croquemitaine qui porte comme nom « Lemaire ». C’est mon nom de famille. Alors du coup, je me demandais comment vous choisissiez les noms de vos personnages secondaires.

    Alors, ça dépend. Soit au pur pifomètre, soit selon les moments, quand j’ai envie que le nom corresponde à quelque chose de précis, je prends un nom qui peut raconter en soi une histoire. Le docteur Folsom, voilà c’est un bon exemple, ça renvoie à un personnage que j’ai créé. Mais très souvent, par exemple les personnages comme Lemaire, etc, là c’était… j’ai essayé de chercher un nom qui était courant à l’époque, qui colle bien… Ca s’est fait comme ça.

     A part la suite de Autre-Monde, est-ce que vous avez d’autres projets en cours ?

    Oui, bah un thriller. Là je pars Pologne, Espagne, Canada en Septembre pour finaliser les repérages et j’attaque l’écriture dans la foulée. Voilà.

    Et en ce qui concerne le projet d’adaptation de la Trilogie du Mal en BD, il y a du nouveau ?

    Ouais. C’est en train d’avancer enfin, avec des dates de parution pour l’année prochaine.

    Voilà une bonne nouvelle ! Merci.

    Je vous en prie.


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